La méditation de pleine conscience peut réduire les addictions

Des chercheurs de City, University of London ont découvert que les exercices de pleine conscience sont en mesure de bloquer les envies compulsives liées à des addictions. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit l’addiction comme « un état de dépendance périodique ou chronique à des substances ou à des comportements ». Selon le site spécialisé Addict Aide, 20% de la mortalité est liée à des addictions : chaque année, 70 000 personnes décèdent à cause du tabac et 49 000 des conséquences de l’alcool. Plus grave, 50 % des faits de délinquance sont également liés aux addictions. Globalement, on estime qu’environ 90% des personnes sont victimes d’une quelconque dépendance (jeux, réseaux sociaux, télévision, travail, sport, troubles alimentaires…), mais à des niveaux différents. Pour traiter les addictions, les professionnels de la santé privilégient généralement une prise en charge individuelle et personnalisée en tenant compte du contexte personnel et social du patient. S’il existe une multitude d’approches psychologiques et psychiatriques pour soigner la dépendance, les chercheurs de City, University of London ont également découvert que les exercices de pleine conscience sont en mesure de bloquer l’envie de consommer de la nourriture en excès, de l’alcool, de la drogue ou des cigarettes. La recherche a été publiée dans Clinical Psychology Review. La pleine conscience occupe une partie de l’esprit La méditation de pleine conscience est utilisée depuis longtemps pour soigner les envies compulsives. Selon les anciens textes bouddhistes, le désir engendre la souffrance mais peut être évité en pratiquant la méditation de pleine conscience. Les scientifiques y voient le moyen d’apporter des changements cliniquement pertinents au comportement, en amenant les patients à avoir une plus grande conscience des sensations corporelles et en se détachant des pensées et des émotions. Mais s’il reconnait ses vertus thérapeutiques, le secteur médical a une compréhension limitée de la façon dont la méditation de pleine conscience peut influencer les résultats liés à l’envie. En examinant 30 études sur le sujet, ils ont constaté que certains des effets bénéfiques observés provenait sans doute d’une interruption de l’envie en chargeant la mémoire de travail, une partie de notre mémoire à court terme qui concerne le traitement perceptif et linguistique conscient immédiat. La méditation ne remplace pas les stratégies alternatives « La recherche suggère que certaines stratégies fondées sur la pleine conscience peuvent aider à prévenir ou à interrompre les envies en occupant une partie de notre esprit qui contribue au développement des envies, explique Le Dr Katy Tapper, auteur de l’article et maître de conférences au Département de psychologie de City, University of London. Que les stratégies de pleine conscience soient plus efficaces que les stratégies alternatives, comme l’imagerie visuelle, cela n’a pas encore été démontré. Cependant, il y a aussi des preuves suggérant que s’engager dans une pratique régulière de la pleine conscience peut réduire la mesure dans laquelle les gens ressentent le besoin de réagir à leurs envies, bien que d’autres recherches soient  nécessaires pour confirmer un tel effet ».   Source par Anaïs Col

La méditation, nouvel outil des neurosciences

Le dalaï-lama et des scientifiques, médecin ou chercheurs, ont dialogué hier toute une journée à l’Université de Strasbourg. Une première qui a permis de montrer leurs approches radicalement différentes des neurosciences, et le chemin qui reste à parcourir en Occident pour comprendre les interactions entre santé, esprit et méditation. Quatre tables rondes ont réuni hier des chercheurs en neurosciences et le dalaï-lama, à l’Institut de science et d’ingénierie supramoléculaires (Isis) de Strasbourg. Une première pour l’Université de Strasbourg qui a préparé cette rencontre depuis plusieurs mois. Au programme, la méditation de la pleine conscience et son influence sur la santé mentale et physique, sur la douleur chronique et la dépression, mais aussi l’empathie et la compassion et comment la science peut appréhender la conscience. Parler la même langue ? Dès le début, un constat s’impose : l’obstacle de la langue et de la sémantique. Comme l’a relevé le dalaï-lama, « il est difficile d’adapter la terminologie de l’anglais ou du français à la langue indienne ou tibétaine. Votre vocabulaire est très développé sur les concepts et les technologies. Le sanskrit est une langue, même si elle est quasiment morte, qui décrit le mieux les différents états de conscience parfois très subtils. Le tibétain qui est très proche du sanskrit a permis de développer de nouveaux termes. C’est la meilleure langue pour décrire aujourd’hui ces différents états. Il vous reste à apprendre le tibétain ! » L’autre difficulté est la vision occidentale de la méditation de pleine conscience. Pour le chef spirituel des Tibétains, il s’agit là du niveau le plus bas, de la porte d’entrée dans l’immense espace de la méditation. Les études visant à montrer son efficacité pour combattre la douleur ou la dépression, ou encore pour adoucir le vieillissement, le laissent d’ailleurs perplexe. D’abord parce que selon lui, le lien entre douleur (physique) et souffrance (morale) n’est pas forcément évident. L’une peut exister sans l’autre et vice versa. D’autre part, pour lui, diminuer la douleur physique ne suffit pas : « Il faut aussi aller plus loin, dans un contrôle des émotions négatives, en changeant de point de vue. Sinon l’émotion va dominer la pensée. » Il considère aussi que la première cause de la dépression, notamment chez le sujet âgé, « c’est la vision matérialiste de notre société » , trop axée sur la jeunesse. « Les personnes âgées se sentent inutiles et seules. En Inde, dans les familles, il y a souvent quatre générations qui cohabitent. » Des scientifiques transformés Le scientifique et moine bouddhiste Matthieu Ricard revient lui aussi sur cette question. « La méditation de pleine conscience pratiquée dans les hôpitaux ne représente que 5 % de la pleine conscience. Mais c’est normal, on ne peut pas faire un truc plus sophistiqué avec des gens très différents. Et si le dialogue est un peu difficile aujourd’hui, c’est parce qu’il n’y a pas eu de travail en amont avec les scientifiques. » Il évoque ainsi ces rencontres de cinq jours avec le dalaï-lama, organisées avec sept ou huit scientifiques, autour d’un thème comme la neuroplasticité ou les addictions. « Là, on a le temps d’en faire le tour. Et les scientifiques en ressortent transformés. » De fait, les thèmes de l’empathie et de la compassion comme celui de la conscience ont été abordés avec des chercheurs ayant participé à ces rencontres d’une semaine et pour certains, maîtrisant le tibétain. Comme une métaphore des différents niveaux de conscience atteints lorsqu’on s’astreint à une pratique régulière et exigeante de la méditation, la conversation avec le dalaï-lama a gagné en profondeur. C’est le cas avec les travaux de la Franco-Allemande Tania Singer, qui travaille au Max Planck Institute à Leipzig et qui a montré que l’empathie et la compassion ne passent pas par les mêmes réseaux neuronaux dans le cerveau. « Dans le premier cas , explique-t-elle, la personne empathique résonne en écho à la souffrance ou à la joie de l’autre. Elle éprouve l’émotion de l’autre. En revanche, dans la compassion, on éprouve de l’émotion pour l’autre ». L’empathie, quand elle déborde, peut conduire à des sentiments négatifs. « La compassion conduit à des sentiments positifs. Et a plus d’impact sur l’altruisme. » « C’est exact, souligne le dalaï-lama. Car la compassion authentique est liée à la sagesse, au discernement. Quand on voit quelqu’un qui souffre, on voit aussi qu’il y a une cause à cette souffrance et qu’il y a un moyen de surmonter cette cause. » Une expérience de la mort par la méditation Enfin, s’est posée la question insondable de comprendre comment un organe de matière comme le cerveau peut produire une pensée, une conscience. Pour le dalaï-lama, la conscience n’est pas mesurable ni quantifiable comme l’est la matière. « La voie matérielle pour analyser l’esprit n’est pas la bonne, selon moi , explique-t-il. Rien n’indique que la conscience est matérielle. C’est pour cela qu’à mon sens, il faut adopter une approche empirique comme la méditation : prendre conscience de sa propre conscience. Rester dans le moment immédiat et se concentrer sur l’expression immédiate de sa conscience. Et au fur et à mesure de cette pratique, tout devient plus clair. Il y a différents niveaux de conscience et en prenant conscience de ces canaux d’énergie subtils, le cerveau se dissout et se termine par une vision, une image rougeâtre qui devient noire. Les cinq sens se retirent alors que votre conscience est aiguë, focalisée uniquement sur le mental. C’est similaire au phénomène de la mort, où tout s’éteint doucement. Il serait intéressant de comparer par imagerie ce processus de méditation et celui de la mort. »

Quelle superbe façon de commencer la journée !

Quelle superbe façon de commencer la journée ! Rendez-vous  était pris au Domaine de Larchey ce matin pour une séance de Relaxation collective. De quoi respirer calmement, s’ancrer dans l’instant présent : un retour à soi pour se détendre, un temps à s’accorder pendant 1 heure. La séance fut intense et remplie de bienveillance. Merci aux 10 participants Nathalie M, Nathalie D, Bénédicte, Anne-Marie, Isabelle G, Christelle, Isabelle B, Caroline, Perrine, et Nicolas ! J’ai entendu votre souhait de développer ces séances régulièrement, et me ferais une joie de vous retrouver courant Mars ! Je vous confirmerais le lieu et la date prochainement. Je reste à votre disposition pour des séances individuelles et/ou de Reiki.   « Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel. » Dalaï-Lama      Vous êtes un groupe d’amis, un club sportif, une entreprise, vous souhaitez partager un moment différent, ensemble :  contactez moi ! contact@fabiennelecoutre.fr      

« Méditer, c’est bon pour la santé »

La méditation est l’objet de nombreuses idées reçues. Pouvez-vous d’abord nous rappeler ce que méditer veut dire ? Frédéric Rosenfeld : Un sage vous répondrait qu’il suffit d’essayer pour comprendre, que la méditation ne s’explique pas avec des mots. Dans mon livre, n’étant pas un sage, il m’a fallu tout un chapitre ! Pour résumer, méditer n’est pas une simple rêverie : c’est d’abord une action. Il est nécessaire d’apprendre certaines postures – comme la position du lotus, issue du yoga, par exemple –, ou des mouvements précis – comme les « formes » du tai-chi. C’est une expérience impliquant des sensations et des perceptions, mais aussi un voyage intérieur qui réveille la mémoire corporelle et amène à connaître sur soi des choses que l’on ignorait. Seulement voilà : en pratiquant un peu, on découvre que toute connaissance débouche sur plus de mystère. La méditation devient alors l’expérience de ce mystère, touchant à la poésie, voire au silence… Vous parlez de postures et de mouvements. Ne médite-t-on pas toujours en restant immobile, assis en position du lotus ? Pas forcément ! Sans parler du yoga ou de certaines prières, aux gestes bien codifiés, les méditations zen, tibétaine ou vipassana ne sont pas toujours statiques. On y apprend la marche méditative, par exemple. Quant au tai-chi ou au qi gong, tout en mouvements, ils sont qualifiés de « pratiques méditatives » dans toutes les publications scientifiques. Et le terme pourrait s’appliquer à nombre d’arts martiaux, pourvu que l’on s’y exerce avec la bonne posture mentale. Car c’est là l’essentiel. Jon Kabat-Zinn, l’homme qui a introduit la méditation dans la médecine occidentale et auteur d’Où tu vas, tu es. Apprendre à méditer pour se libérer du stress et des tensions profondes (J’ai lu, “Aventure secrète”, 2005).– en l’intégrant dès 1979 dans un programme de réduction du stress –, appelle cette posture mentale la « pleine conscience » (mindfulness). C’est la capacité à considérer tout ce qui vient à la conscience – sensation, émotion, pensée – en étant à la fois complètement présent et détaché, en acceptant tout sans agrippement, avidité ni aversion. Tout vient et passe, comme les nuages dans le ciel. On est dans une posture d’observation et de tolérance vis-à-vis de l’impermanence des choses. Avec cette posture mentale – et un peu d’entraînement –, la méditation se prête à presque toutes les activités. Comme disent certains sages, on peut méditer en épluchant les légumes ! Méditer, dit votre livre, « c’est se soigner ». Quelles maladies la méditation soigne-t-elle ? Il faut être clair : aucune pratique méditative ne prétend être, en soi, une thérapie. La guérison vient « de surcroît ». Il n’y a pas d’indications thérapeutiques officielles. Cependant, depuis une trentaine d’années, de multiples études scientifiquement irréprochables, menées dans des laboratoires occidentaux ou asiatiques, ont trouvé des vertus tout à fait concrètes à la méditation. La mindfulness based stress reduction (MBSR, « réduction du stress basée sur la pleine conscience » en français), de Jon Kabat-Zinn, dont je parlais précédemment, a montré son efficacité contre le stress ou l’agoraphobie avec crises de panique. La mindfulness based cognitive therapy (MBCT, ou « thérapie cognitive basée sur la pleine conscience »), qui s’en inspire, diminue de moitié le risque de rechute dépressive. Et les effets ne sont pas uniquement psychologiques : ce même programme MBSR – mélange de yoga, de zen et de méditation vipassana – augmente également le taux d’anticorps dans le sang. Les preuves de bienfaits physiques ne cessent de s’accumuler, allant de la guérison des rhumatismes aux troubles respiratoires, digestifs, neurologiques ou même immunitaires, et couvrant globalement toutes les pathologies du stress. Comment cela s’explique-t-il médicalement ? Par la façon dont la méditation agit sur notre corps et sur notre esprit. Si elle s’avère conseillée contre les maladies liées au stress, c’est parce qu’elle agit au cœur de notre cerveau le plus ancestral, le système nerveux autonome – celui qui marche tout seul et régit la vie végétative, tous ces automatismes que nous ne contrôlons pas. Plus précisément, méditer mobilise le système autonome parasympathique, source du calme, à l’opposé du système sympathique, qui est responsable du stress. Le cœur ralentit, la tension artérielle baisse, la transpiration diminue, la salivation augmente, la digestion s’opère. Les effets de cette activation parasympathique sont considérables, notamment sur le système immunitaire. Les méditants en constatent empiriquement les bienfaits : moins de rhumes, de grippes, d’eczémas. Mais on a aussi démontré, plus scientifiquement, l’efficacité du yoga sur l’asthme par exemple, ou encore du qi gong contre certaines réactions allergiques, inflammatoires et auto-immunes. Evidemment, nombre de ces bienfaits viennent de l’aspect relaxant que toute méditation comporte. Mais la méditation leur ajoute un plus. Cette « pleine conscience » dont vous parliez ? Oui. Certains parlent même de spiritualité, chacun pouvant, selon ses convictions, entendre ce terme dans un sens religieux ou laïc. Le cardiologue américain Herbert Benson, qui fut l’un des premiers chercheurs occidentaux, au cours des années 1960, à faire passer des tests à des yogis et à des méditants, remarquait qu’ils se sentaient plus proches les uns des autres que des pratiquants de la relaxation. Ils connaissaient moins souvent des états de tristesse. Les croyants avouaient se sentir plus en communion avec leur Dieu, les non-croyants parlaient quant à eux d’un sentiment de lien avec la nature et avec l’univers, mais tous soulignaient l’importance nouvelle qu’ils accordaient aux petites choses de la vie. Plus récemment, en observant au scanner le cerveau de méditants chevronnés, le professeur Richard Davidson, de l’université du Wisconsin, aux Etats-Unis, a trouvé qu’ils sollicitaient majoritairement leur cerveau gauche, dont il avait démontré par ailleurs le lien avec les émotions positives. Voilà pourquoi les méditants bouddhistes sont si souriants ? Les moines bouddhistes ne sont pas calmes et joyeux de naissance. Leur pacifisme et leur optimisme résultent d’un entraînement mental, dont les neurosciences apportent la preuve. Méditer « muscle » le cerveau gauche – pour le plus grand bien des émotions mais aussi du système parasympathique et donc,

Stress : les Français en sont de plus en plus victimes

Le stress ne cesse d’augmenter chez les Français. Il atteint, aujourd’hui, 89 % d’entre eux. Quelles en sont les raisons ? Le sondage, réalisé par OpinionWay pour la Fondation Ramsay Générale de Santé, montre que le stress est en hausse chez 38 % des Français et qu’il en touche, aujourd’hui, au total, 89 % ! Le stress touche davantage les femmes : 68 % contre 38 % des hommes, et les jeunes de 25 – 34 ans qui sont 57 % à s’en plaindre. Aussi étonnant que cela puisse paraître, ce n’est pas à Paris que l’on est le plus stressé, mais dans le nord-est de la France avec 57 % des habitants. Les différentes causes de stress Il y a quatre grandes causes de stress : la vie professionnelle pour 36 % des Français ; mais le chiffre monte à 40 % chez les hommes, et à 47 % chez les moins de 35 ans ; les problèmes financiers, qui arrivent en deuxième position avec 35 % ; vient ensuite la vie personnelle, pour 33 % des Français ; mais on atteint 39 % chez les femmes, enfin, les problèmes de santé et les maladies chroniques avec 31 %. Stress : quelles conséquences sur la santé ? Les Français sont conscients que le stress a des conséquences sur leur vie. Notamment, il influe sur la qualité du sommeil pour plus de la moitié d’entre eux, et entraîne de la nervosité et de l’énervement chez 40 %. Plus grave, les personnes stressées estiment que ce symptôme a des répercussions sur leur santé : qualité du sommeil, burn out, souffrances émotionnelles, addictions, asthénie, acouphènes, diabète, surppoids… Le lien entre le stress et certaines de ces pathologies, comme une mauvaise qualité du sommeil, le burn out, les souffrances émotionnelles, les pathologies liées au diabète et au surpoids, les troubles musculo-squelettiques, les maladies digestives, les affections cardiaques et les pathologies dermatologiques, est bien avéré médicalement. Ce qui fait, déjà, une très longue liste. En revanche, d’autres comme l’asthénie et les acouphènes ne le sont pas. Comment lutter contre le stress ? En première solution anti-stress, les Français se tournent vers le sport pour 55 % d’entre eux, et les différentes méthodes de détente que sont la relaxation, le yoga et la méditation pour 45 %. Cependant, ces méthodes ne suffisent pas aux personnes les plus stressées qui privilégient des solutions médicales : consultation d’un professionnel de santé, recours aux médecines parallèles, prise de médicaments. Malheureusement, encore 28 % des Français stressés ne font rien pour lutter contre ce mal-être, c’est dommage ! Source : http://www.santemagazine.fr/actualite-stress-les-francais-en-sont-de-plus-en-plus-victimes-79464.html

Les neurosciences émotionnelles d’Antonio Damasio

Antonio Damasio, neuropsychologue, fait paraître L’ordre étrange des choses : la vie, les émotions et la fabrique de la culture (Odile Jacob, novembre 2017) Les émotions sont à l’origine de la culture que nous sommes capables de fabriquer… Les arts, les sciences et les technologies viennent d’une nécessité de réponse qui vient des émotions. Antonio Damasio Antonio DAMASIO est professeur de neurosciences, de psychologie, de philosophie, directeur du Brain and Creativity Institute, à l’Université de Californie du Sud à Los Angeles. Il est notamment l’auteur de « L’Erreur de Descartes : la raison des émotions »et de  « Spinoza avait raison : joie et tristesse, le cerveau des émotion ». Spécialiste reconnu et grand vulgarisateur… Depuis une vingtaine d’années, il travaille sur la place des émotions dans notre prise de décision. Rappelant les nombreuses interactions entre le cœur et la raison, réfutant le dualisme cartésien, empruntant à Spinoza ses concepts, pour définir une nouvelle neurobiologie du sentiment et du comportement social. Comment utilisons nous nos émotions pour être ou devenir ce que l’on est ? Pionnier en la matière, avec « L’Ordre étrange des choses », chez Odile Jacob, il poursuit sa quête. Et traite de la vie, de ses origines, qu’il relie à l’émergence de l’esprit et à la fabrique de la culture. En faisant appel à un concept biologique, l’homéostasie, qu’il traduit en processus vital, et applique à la culture : «Les humains voulaient trouver le remède aux tourments de leur cœur; réconcilier les contradictions générées par la souffrance, la peur, la colère et la poursuite du bien-être. Ils se sont donc mis en quête de source d’émerveillement et de sensations fortes. Ils ont découvert la musique, la danse, la peinture et la littérature. Ils ont poursuivi leurs efforts en élaborant les tumultueuses épopées que sont les croyances religieuses, les questionnements philosophiques, la gouvernance politique –et bien d’autres inventions encore. C’est ainsi que notre esprit créateur de culture s’est perpétuellement adapté à la dramaturgie humaine, de la naissance jusqu’à la mort.» « L’Ordre étrange des choses. Antonio Damasio. Editions Odile Jacob Le cerveau seul ne fait pas l’esprit humain. Antonio Damasio L’intelligence artificielle peut simuler les sentiments : elle ne peut pas les dupliquer. Les organismes artificiels sont sans vie. Antonio Damasio Source : https://www.franceculture.fr/emissions/la-grande-table-2eme-partie/la-grande-table-2eme-partie-mercredi-22-novembre-2017

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